Fiche métier : Ingénieur en programmation linguistique (computational linguist)
Entre linguistique et informatique, l’ingénieur en programmation linguistique pilote le TAL (traitement automatique des langues), un métier IA passionnant !
Présentation et missions de l’ingénieur en programmation linguistique
Il peut être nommé computational linguist ou encore ingénieur TAL. Son métier est lié au traitement automatique des langues, un savoir-faire qui permet :
- la recherche et le filtrage d'informations
- la rédaction automatique d’articles factuels (bulletin météo, résultat sportifs, e-learning, documentation automatique, traduction, veille technologique …)
- la conversation via les chatbots (appelés aussi agents conversationnels).
L’ingénieur en programmation linguistique crée et programme des logiciels de rédaction automatique. Sa mission est de doter la machine de tous les aspects du langage humain. Pour cela il doit au préalable définir le contenu (lexique, langue, sonorité, signification…). Il analyse ensuite le type de support (site web, réseau social…). Pour finir, il s’interroge : Quel registre choisir ? Quel ton adopter ? Quel verbatim utiliser ? Une fois le contexte et les objectifs définis, l’ingénieur en programmation linguistique choisit un algorithme capable d’analyser toutes les données. Il suit et teste régulièrement ses programmes pour les rendre plus précis et performants.
Exemple de réalisation d’un ingénieur en programmation linguistique : les dictionnaires en ligne pour apprendre des langues étrangères.
Implications business
Le TAL (traitement automatique des langues) ou le TALN (traitement automatique du langage naturel) regroupe de nombreuses missions liées à la traduction, la terminologie, la recherche de textes, au travail sur les moteurs de recherche… Des activités qui peuvent potentiellement intéresser tous les types d’entreprises et d’organisations. Du tertiaire à l’industrie en passant par nos institutions publiques, les agents conversationnels ou chatbots se multiplient.
Implications éthiques
Comme tous les sujets liés à l’intelligence artificielle, l’ingénierie en programmation linguistique soulève elle aussi des questions éthiques et légales (plagiat, genre, confidentialité…). Pour se faire aider sur ce type de contraintes, le computational linguist peut s’appuyer sur les juristes en intelligence artificielle ou les responsables de l’éthique.
Les programmes d’aivancity intègrent dans leurs apprentissages toutes les composantes de l’intelligence artificielle et ses enjeux, qu’ils soient techniques, technologiques, commerciaux, éthiques ou légaux. Ce sont des formations globales et hybrides qui permettent aux futurs ingénieurs de bénéficier d’un niveau de connaissances maximal et d’un large savoir-faire.
Compétences clés
L’ingénieur en programmation linguistique possède une double compétence en linguistique et en informatique. Il a évidemment un excellent esprit d’analyse et une maîtrise totale de sa langue de travail. Le TAL (traitement automatique des langues) et les langages de programmation (Java, Python…) n’ont aucun secret pour lui. Il connaît les programmes informatiques d’intelligence artificielle comme Watson d’IBM par exemple.
Tendances et facteurs d’évolution
L’ingénieur en programmation linguistique travaille en industrie, en institution, dans le tertiaire, ou pour une entreprise qui développe des outils de programmation linguistique (Xerox, IBM, Microsoft, SINEQUA SA, France Telecom, SYSTRAN…)
La recherche en université est une voie possible. Il peut également travailler chez des industriels dans le cadre de la veille technologique. Il est amené à manager une équipe et/ou un service.
Le filtrage d'informations, la rédaction automatique, les chatbots font déjà partie de nos usages, ils vont encore se perfectionner et gagner du terrain, ce qui augure de beaux jours pour les profils d’ingénieurs en programmation linguistique.